Pourquoi choisir la fiction pour parler d'autisme ?
A propos de mon roman "Stéréotypie"

🎀 Un choix personnel :
“Je voulais parler de moi, mais pas me montrer entièrement.” De plus, je ne voulais blesser personne, ni amis, ni famille. Si j’avais dû parler de ma vie, écrire une véritable biographie, j’aurais risqué un procès ou des luttes sans fin. En effet, je suis issue d’une famille dysfonctionnelle au passé très lourd dont certains membres sont encore vivants.
De plus, la fiction permet une certaine liberté, une libération sans censure de certaines émotions. Il me semblait plus vrai d’être totalement libre de mon écriture, autrement dit, de mes pensées, de mes souvenirs, de mes attentes ou de mes blessures.
📚 Le réel a ses limites
Le roman, comparé au témoignage me permet donc de conserver une totale liberté non seulement dans l’expression de mes émotions mais aussi dans le choix de mes images, de la poésie, du vocabulaire. Par expérience, j’ai souvent remarqué, contrairement aux idées reçues, que la fiction permet d’être plus vraie que la vérité pure et dure de nos vies.
✨ L’imaginaire comme miroir
Aurore est en quelque sorte une autre version de moi, sans rien raconter de ma vraie vie. Je peux sublimer, transformer, mélanger les faits pour les besoins du roman, cela ne dérange personne et n’enlève rien au but que je poursuis, à savoir : Parler du cheminement vers le diagnostic d’autisme.
Les personnages secondaires sont comme des figures symboliques. Je me suis inspirée de vraies personnes que je connais sans rien en dévoiler. A partir de ces portraits, je sers toujours le même objectif : Ecrire sur le TSA sans tomber dans le récit de soi qui peut , très souvent, fatiguer le lecteur.
💖 Toucher le cœur du lecteur
Le roman poétique permet de créer également une intimité avec le lecteur. Il autorise le dévoilement de sa propre vulnérabilité sans se sentir menacée. J’avais envie de transmettre mes découvertes et d’aider, en quelque sorte, toute personne qui me lirait. Elle aurait peut-être alors la chance de se retrouver elle-même dans ce que je raconte.
La fiction crée une forme de communion silencieuse, souvent fraternelle, entre les êtres. Ce n’est pas simplement se raconter, s’exposer aux autres sans pudeur, c’est au contraire favoriser un véritable partage d’expériences, d’émotions et de poésie. Rien ne vaut d’être lue avec le cœur plutôt qu’avec des esprits critiques.
💌 Conclusion
Ecrire une fiction, c’est tendre la main sans bruit. C’est une forme d’expression à la fois intime et universelle. Elle peut le plus souvent devenir un chemin de vérité. De plus, Stéréotypie est mon premier roman, il a donc pour moi une valeur tout à fait unique et j’y tiens beaucoup.
Ce n’est pas Maupassant, Zola ou Stendhal, mais mon livre a le mérite d’être le fruit de tout un parcours personnel, il a du prix à mes yeux et je pense, sans me vanter, qu’il est beau à la fois par sa simplicité et son authenticité.
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