
Sacré Cœur
(Un très grand succès inattendu)
Le film Sacré-Cœur est un documentaire, ou plus précisément ce qu’on appelle : une docu-fiction. C’est-à-dire un mélange de témoignages actuels avec quelques mises en scène pour s’immerger également dans le passé.
J’ai beaucoup aimé ce film pour deux raisons :
1/ La première, c’est l’histoire : Ce film permet, en quelque sorte, de « remettre les pendules à l’heure ». Ce récit fait partie de l’histoire même de la France : L’aventure intérieure d’une mystique du XVIIe siècle : Marguerite Marie Alacoque, à qui le Christ va révéler son Cœur. Ensuite, on découvre l’expansion progressive de cette dévotion au Cœur de Jésus à travers tout notre pays, puis dans le monde.
Le culte du Sacré-Cœur fait partie intégrante non seulement de l’histoire de l’Eglise mais aussi plus particulièrement des racines chrétiennes propres à la France. En cela, c’est un film qui rejoint la préoccupation d’un grand nombre : celui de ne pas perdre le souvenir de ce que nous sommes. De notre histoire, de notre passé. Surtout, de ne pas en avoir honte.
2/ La seconde bien sûr c’est plus particulièrement ce qui concerne le côté mystique du film. Les témoignages de personnes qui, après avoir rencontré le Sacré-Cœur de Jésus, ont vu leur vie bouleversée : un jeune homme atteint de la maladie de Myopathie de Duchêne, un ancien toxicomane et dealer, un ex-chanteur de rock, une jeune fille en recherche d’elle-même, un couple etc. Ces témoignages sont simples, modernes, vivants et transmettent une foi vivante et joyeuse. En cela, c’est très réussi.
L’expansion du culte du Sacré-Cœur dans le monde est aussi très bien racontée. Les commentaires des prêtres de ce film dont deux que je connais sont aussi très intéressants. Le recteur des sanctuaires de Paray le Monial avec qui j’ai fait une retraite spirituelle cet été, justement sur la spiritualité du Cœur de Jésus, et le récit du père Joël Guibert que j’apprécie tellement sont une vraie richesse. Ils apportent un éclairage très salutaire sur ce culte et sur la foi chrétienne.
Ce film est simple, profond, bien fait et très riche. Il ne s’adresse pas qu’aux personnes croyantes, je dirai même qu’il sera d’autant plus apprécié par les non-croyants car il ne cherche ni à convaincre, ni à moraliser. Juste à témoigner, à rendre compte de notre histoire et de notre foi chrétienne. Le spectateur comprend petit à petit que ce culte au Sacré-Cœur n’a rien de ringard. Loin s’en faut.
Le film se termine par une phrase du père Joël Guibert : « Le monde crève de ne pas savoir qu’il est aimé ». Et c’est donc un message d’espérance formidable, une source de consolation pour les cœurs solitaires qui cherchent un sens à leur vie et la preuve qu’on ne peut vivre sans Amour.
Je recommande vivement.
Réalisateurs : Le couple Gunnell. Lui : ancien chanteur d’un bande boys « Alliage », (Des années 80) et sa femme. Le témoignage de ce couple lui-même est un merveilleux message d’espoir.
Ce qu’ils en disent :
Je ne reviens pas sur la polémique des soucis que les producteurs ont eus pour leur affiche du film jugée trop « confessionnelle », il n’y a qu’à aller sur le net, pour se rendre compte de tout ce qui s’est passé et ce qui en a été dit.
Je vous joins juste cet extrait du dernier Paris-Match :
Plus de 120 000 spectateurs, 336 séances programmées, des salles qui affichent complet partout en France... Le documentaire de Steven et Sabrina Gunnell dépasse tous les pronostics et devient le film catholique le plus vu depuis des décennies. Décryptage d'un succès aussi inattendu qu'inédit.
Pour me découvrir :
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