S.O.S. émotionnel : quand la musique devient refuge intérieur

une jeune fille avec son casque à musique sur les oreilles, la  tête contre un mur, les yeux fermés, assise, avec des notes de musique dans l'espace, elle sourit.

Hyperémotivité – Art-thérapie

 

Il y a des jours où les émotions débordent, comme une mer agitée qu’aucun rivage ne retient. On ne sait plus trop si l’on pleure de joie ou de fatigue, si l’on tremble de peur ou d’amour. C’est un trop-plein silencieux qui hurle à l’intérieur, mais que personne n’entend vraiment. On parle d’hyperémotivité, parfois avec gêne, comme d’une faiblesse. Mais si c’était, au contraire, une antenne fine, un don mal apprivoisé ?

 

Quand tout devient trop : les bruits, les paroles, les attentes, les jugements, même les silences… il nous faut une échappatoire. Un refuge. Une grotte intérieure où déposer nos tempêtes. Pour moi, cette grotte, bien souvent, c’est la musique.

 

Une chanson ou une musique pour survivre au tumulte

 

Il y a une chanson, en particulier, qui me répare : Que la montagne est belle de Jean Ferrat. Il y a aussi celle d'Indila : C'est un SOS.
Sa voix, fragile et puissante à la fois, semble parler pour tous ceux qui ne trouvent plus les mots. Elle dit ce que tant d’âmes hypersensibles ressentent en secret : l’appel au secours étouffé, le besoin de s’échapper, de s’élever peut-être, ou de disparaître un instant du monde.

« Je remue le ciel, le jour, la nuit,
Je danse avec le vent, la pluie… »

Quand je l’écoute, je me retrouve dans cette voix, dans cette mélodie qui pleure et qui guérit en même temps. La musique devient alors plus qu’un art : un baume.  Une façon d’être au monde sans avoir à s’y exposer entièrement.

L’art qui soigne, sans poser de questions

 

Je crois profondément à la force de l’art-thérapie. On n’a pas toujours besoin d’analyser ses blessures pour les apaiser. Il suffit parfois d’un morceau de piano, d’une voix, d’un souffle. La musique est un langage premier, plus ancien que les mots. Elle sait atteindre les zones où notre conscience n’ose même plus descendre.

Quand je me sens submergée, je ferme les yeux, j’écoute, et je me laisse emporter. La musique ne me juge pas. Elle m’accueille, me comprend sans que j’aie besoin de m’expliquer. C’est une forme de miséricorde. Une main tendue dans l’obscurité.

 

Et vous, quelle est votre chanson-réconfort ?

 

Je vous invite, vous qui lisez ces lignes, à répondre à cette question simple mais profonde :
Quelle est votre chanson-abri, celle que vous écoutez quand le cœur déborde et que les mots ne suffisent plus ?
Est-ce une voix, un rythme, un souvenir d’enfance ?
Est-ce une chanson triste ou joyeuse ? Une berceuse ou un cri de révolte ?

Partagez-la en commentaire ou en message privé si vous préférez. J’aimerais en faire une petite collection : un refuge musical partagé, un tissage d’âmes sensibles unies par la beauté.

 

Dans ce monde si bruyant, il y a encore des voix qui murmurent avec douceur. Prenons soin d’elles. Prenons soin de nous.

Avec tendresse,

 

Sylvie Deogratias

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