Quand une chapelle se met à parler

Quand une chapelle se met à parler…

 

Quand une chapelle se met à parler…

 

Vous qui lisez ces lignes, permettez-moi de vous confier un secret : certaines pierres ont la mémoire plus longue que la nôtre. Elles ont connu des prières, des larmes, des rires d’enfants qui jouaient à se cacher derrière un autel bancal. Et parfois, elles décident de se raconter elles-mêmes, comme si elles n’avaient plus la patience d’attendre un historien distrait.

 

Nouvelle inattendue : j’avais promis de vous faire patienter encore un peu… mais La Demeure de l’Ange paraîtra finalement plus tôt que prévu, dès le 12 septembre. Considérez cela comme une surprise soufflée par la chapelle elle-même : impossible de la retenir plus longtemps, elle voulait déjà se faire entendre.

 

La « râlitude » des pierres (Dessin 1)

 

Dans ce roman, il n’est pas rare d’entendre une chapelle délabrée se plaindre de ses rhumatismes : « J’ai mal à mes murs, à ma charpente, à mon porche d’entrée… ». Avouez qu’on croirait presque écouter une vieille tante qui compte ses bobos au réveil. Pourtant, au milieu de ses soupirs, la chapelle n’oublie pas d’observer le monde, de commenter les tracteurs d’Hugo ou les moineaux qui nichent sous ses gouttières.

 

Les héroïnes et leur devise

 

Vous rencontrerez aussi Christie et sa tante Héloïse. Ensemble, elles signent des papiers, affrontent les colères du voisin, mais gardent malgré tout la force de rire. Héloïse, tasse de thé à la main, philosophe comme une Socrate de cuisine : « Va-t-on laisser cette petite épine ôter la joie de nos cœurs ? » Ce n’est pas seulement une répartie, c’est une devise.

 

Entre fantômes et barques invisibles (Dessin 2)

 

Ne croyez pas pourtant que ce roman se prenne trop au sérieux. Entre les fantômes inventés par des enfants, les barques invisibles qui voguent dans une nef écroulée et les chansons improvisées pour conjurer les peurs, l’histoire respire d’un humour tendre. On y rit parfois comme on essuie ses larmes : dans le même geste.

 

Une invitation à écouter l’invisible

 

Alors, si vous aimez les récits où l’invisible prend la parole, où une chapelle a du caractère  et où chaque fissure devient une métaphore joyeuse, laissez-vous emporter.

La Demeure de l’Ange vous attend dès le 12 septembre. Ses murs vous parleront. Mais chuuut… ils n’aiment pas qu’on les fasse répéter.

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